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« Et alors ? entre dans la liste des discours controversés de Bolsonaro et le terme le plus viral de la semaine

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Interrogé par des journalistes sur le fait que le Brésil avait dépassé la Chine en termes de nombre de décès dus au nouveau coronavirus, le président Jair Bolsonaro (sans affiliation politique) s'est montré arrogant : « Et alors ? Je suis désolé, que voulez-vous que je fasse ? Je suis le Messie, mais je ne fais pas de miracles. »

La société civilisée est restée perplexe face à la déclaration du chef de l’État, qui aurait dû faire preuve d’une solidarité minimale, mais Bolsonaro a continué à être ce qu’il a toujours été : un homme qui n’a pas peur de dire ce qu’il pense.

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Le gros problème avec cette position n'est pas seulement qu'il dit ce qu'il pense, mais parce qu'il dit ce qu'il pense, étant donné qu'il occupe un poste très important. Or, quiconque suit le président sait que cette façon de parler est ancienne ; il n'a pas changé de façon inattendue.

'E daí?' entra na lista das falas polêmicas de Bolsonaro e o termo mais viralizado da semana

Et alors ? Je suis désolé, que voulez-vous que je fasse ? Je suis le Messie, mais je ne fais pas de miracles.

La déclaration « et alors ? » est apparue comme l’une des termes les plus viraux Ces derniers mois, de nombreux opposants à son gouvernement utilisent désormais l'expression « et alors ? » pour désigner toute action susceptible de mal tourner au sein de son gouvernement.

« Les décès d'aujourd'hui concernaient initialement des personnes infectées il y a deux semaines. C'est ce que je vous dis. Malheureusement, le virus touchera 701 000 personnes. C'est la réalité. Personne n'a nié qu'il y aurait des décès », a-t-il déclaré.

L'État de Minas a cité quelques occasions où le chef de l'exécutif a utilisé son deuxième prénom – Jair Messias Bolsonaro – pour affirmer qu'il n'était pas un faiseur de miracles. BBC Brasil a, quant à elle, cité d'autres situations où Bolsonaro a utilisé le « Et alors ? » pour aborder des sujets controversés.

Mardi, en commentant les décès dus au COVID-19 enregistrés sur le sol brésilien, le président a insinué qu'il ne pouvait rien faire face à l'augmentation du nombre de victimes.

Source: Journal de Sao Paulo