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Le dollar monte à nouveau et atteint un nouveau record, clôturant à R$ 4,39

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Le dollar a de nouveau progressé ce jeudi (20), atteignant près de 4,40 R$ et actualisant ainsi son record de clôture. Tout cela dans un contexte de vigueur de la monnaie américaine à l'étranger et d'absence de perspectives plus positives pour le réal.

La devise américaine a atteint un nouveau record et a été vendue à R$ 4,3917. En hausse de 0,61%.

La devise a établi un nouveau record nominal à la clôture (hors inflation). À son plus haut quotidien, elle a atteint 4,3982 R$, soit le prix intrajournalier le plus élevé jamais enregistré.

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Dólar fechou a R$ 4,39 nesta quinta-feira e atingiu novo recorde

Dans le même temps, le dollar touristique s'échangeait à R$ 4,5877, sans tenir compte des frais IOF.

Le dollar a enregistré une hausse de 2,491 TP3T sur le mois, soit une progression de 9,521 TP3T sur l'année.

« C'est toujours la même chose », a déclaré à Reuters Italo Abucater, directeur des changes chez Tullett Prebon, à propos du mouvement de cette séance.

« Il y avait déjà un processus d'appréciation de la monnaie (nord-américaine) sur la scène mondiale. La situation internationale est mauvaise, et le réal pourrait connaître des fluctuations un jour ou l'autre, en lien avec le marché étranger », réitère Italo.

Selon Abucater, le contexte national a également contribué au retournement du dollar. Compte tenu du manque de perspectives de trésorerie, du retard des réformes économiques et des faibles taux d'intérêt au Brésil, l'attrait du réal s'est réduit.

« Nous n'avons pas de taux d'intérêt, donc les investisseurs n'en tirent aucun bénéfice. La Banque centrale parle de mettre fin au cycle (de baisse des taux d'intérêt), mais l'activité indique qu'une nouvelle baisse sera nécessaire. Et cela aura un impact sur le dollar », ajoute-t-il.

Hors du Brésil, le nouveau coronavirus en provenance de Chine continue d'attirer l'attention des traders et des investisseurs. Malgré la baisse des nouvelles infections jeudi, ces derniers réagissaient à l'annonce par les scientifiques d'une possible propagation plus rapide que prévu du pathogène. Cette situation a accentué les craintes quant à l'impact économique de la maladie et généré une aversion au risque.

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