Le Sénat a approuvé ce mercredi 4, la mesure provisoire qui modifie les règles du crédit rural, nommée député de l'Agriculture. Le texte a été finalisé par la Chambre des députés le 18 février et sera désormais soumis à l'approbation présidentielle.
Le gouvernement s'attend toutefois à ce que cette mesure injecte 1,5 milliard de réaux supplémentaires dans le crédit du secteur. Parmi les changements prévus figurent la création d'un fonds de garantie des prêts, des subventions pour la construction d'entrepôts céréaliers et une amélioration des règles relatives aux titres fonciers ruraux.

Approbation du député
La ministre de l'Agriculture, Tereza Cristina, a observé le vote en séance plénière. Des représentants du groupe ruraliste étaient également présents au Sénat et ont célébré l'approbation du député. Le président Jair Bolsonaro pourrait opposer son veto aux dispositions modifiées par le Congrès.
Ainsi, l'une des modifications apportées à la Chambre des députés rétablit la possibilité d'inclure les certificats de produit rural (CPR) dans les procédures de recouvrement judiciaire. Cela signifie que les producteurs ruraux pourront soumettre ces titres, signés en garantie des organismes de crédit qui financent le secteur, aux procédures de recouvrement judiciaire.
Une autre modification a supprimé la compétence des conseils délibérants des surintendances régionales de développement pour analyser les opérations de prêt effectuées par les banques utilisant des ressources provenant des fonds constitutionnels. La Chambre des députés a également supprimé du texte l'exigence selon laquelle au moins 20% de ressources provenant des fonds constitutionnels du Nord-Est, du Nord et du Centre-Ouest (FNE, FNO et FCO) doivent être transférées à des banques privées autorisées à octroyer des crédits conformément aux directives de ces fonds.
Dépêchez-vous
Malgré l'approbation, les sénateurs se sont une fois de plus plaints du court délai d'analyse d'une mesure provisoire. Si elle n'était pas finalisée d'ici mardi prochain, le 10, elle perdrait sa validité. Certains parlementaires ont admis en séance plénière avoir voté sur la mesure provisoire sans avoir lu le texte soumis par la Chambre.
« C'est le problème des mesures provisoires. Nous nous fions à ce que dit le député Lupion (rapporteur du député à la Chambre des députés, également présent au Sénat) », a commenté le sénateur Randolfe Rodrigues (Rede-AP).
En résumé, un projet d'amendement constitutionnel (PEC) prévoyant des délais plus stricts pour l'examen des mesures provisoires par la Chambre des députés et le Sénat a été approuvé l'année dernière. Cependant, ce PEC n'a pas encore été promulgué en raison de désaccords techniques entre les deux chambres.
