Avec la pandémie, les entreprises brésiliennes ont fermé leurs portes pour maintenir l'isolement social et éviter la propagation du virus COVID-19. Le ministère public lance une mesure pour aider les entrepreneurs.
À Juiz de Fora, à l'intérieur du Minas Gerais, les commerces resteront fermés jusqu'au 30, comme l'a annoncé le maire Antônio Almas du PSDB.
Le Sindicomércio a démontré la grande appréhension des employés et des employeurs de Juiz de Fora, la peur de la crise qui affectera le secteur économique, qui pourrait conduire à la fermeture d'entreprises, au chômage et même à la faillite d'entreprises, qui sont observées par le Ministère Public.
Premièrement, on parle déjà de réouverture des établissements. Bien que des études signalent un pic plus élevé du virus en même temps que la Covid-19, ce qui pourrait coïncider.

Le ministère public et la mesure provisoire
Une nouvelle mesure provisoire (MP) a été mise en place par le ministère de l'Économie afin de réduire la valeur des salaires et des heures de travail jusqu'à 70%. Cette proposition vise à aider les salariés ayant signé un contrat de travail afin d'éviter les licenciements pendant la crise du coronavirus. Cette réduction des salaires sera maintenue pendant quatre-vingt-dix jours et celle des heures de travail pendant deux mois.
Les chefs d'entreprise s'attendaient déjà à cette mesure, puisque le MP 927, publié en mars, prévoyait également la suspension totale des travailleurs et ne mettait pas en évidence l'aide du gouvernement fédéral, afin que les travailleurs ne se retrouvent pas sans défense et sans salaire.
Le montant que le gouvernement ajoutera à l'amendement s'élèvera à environ 51,2 milliards de réaux dans les caisses de l'État fédéral. Dans ce cas, les employés n'auront pas à payer la part qui reviendrait à l'État. Les montants réduits dans la proposition sont répartis en trois tranches de pourcentage : 251, 501 et 701 réaux. Les travailleurs domestiques sont également concernés.
La proposition du gouvernement prévoit une aide à l'emploi et aux entrepreneurs afin de garantir la sécurité pendant la crise. Par conséquent, les établissements fermés n'ont plus de revenus.
En bref, la masse salariale des entrepreneurs serait difficile à répercuter sur leurs employés, compte tenu des mesures gouvernementales de fermeture des établissements. Sans revenus, ils ne peuvent pas payer, et une autre mesure est à l'étude, qui concernerait les préoccupations des entrepreneurs en matière d'impôts ; une révision sera envisagée.
