Nous représentons près de 521 TP3T de la population, mais dans le monde de l'investissement, la situation est bien différente. Lors de la Journée de la femme, elles représentaient 231 TP3T du total des investisseurs. Bourse Marché des valeurs mobilières de São Paulo à la fin de 2019. On compte 388 000 investisseuses, soit le double du nombre de fin 2018, mais on est encore loin de l'égalité des sexes.
Des différences sont également observées dans les montants d'investissement. Selon les données de l'application Guiabolso, les femmes investissent environ 1 400 R$ de moins que les hommes par mois.
Mais il y a un côté positif : les femmes ont tendance à être plus prudentes et à se préparer avant d'investir, ce qui se traduit par des résultats. Selon une étude du courtier Toro, les femmes réalisent en moyenne 11 TP3T de bénéfices de plus que les hommes par an grâce à leurs investissements.
Et il y a trois raisons qui expliquent cette différence de comportement d’investissement :
1. Peu de conversations et de références féminines :
Non seulement le public investisseur est dominé par les hommes, mais les coulisses du marché financier l'est tout autant. Parmi les analystes financiers au Brésil, seuls 15% sont des femmes. Cela renforce le stéréotype selon lequel l'argent est une affaire d'hommes.
Les femmes peinent souvent à trouver l'inspiration ou même à se sentir à l'aise pour parler et poser des questions sur le sujet. Si l'éducation financière est déjà problématique pour les Brésiliens en général, pour les femmes, le manque de conversations entre amis et en famille, ainsi que le manque de références boursières, les éloignent encore davantage du sujet.
2. Différence de revenus :
Il est largement débattu que les femmes gagnent moins que les hommes. L'écart salarial, qui commence à 18%, atteint 29% selon l'âge de comparaison. Avec des revenus plus faibles, il est naturel que moins de femmes disposent d'une épargne suffisante pour investir. Lorsqu'elles y parviennent, le montant est généralement plus faible.
3. Accès aux produits :
Cela peut paraître lointain, mais ce n'est qu'en 1962 que les femmes ont été autorisées à obtenir un CPF (numéro de sécurité sociale brésilien) et à ouvrir un compte bancaire. Il fut un temps où travailler hors du foyer nécessitait l'autorisation du mari. Cela semble lointain, mais seulement deux générations nous séparent de cette époque. Bien que des initiatives destinées aux femmes aient émergé plus récemment, l'accès tardif aux produits les a longtemps tenues à l'écart de cet aspect financier de la vie.
Et comment changer cela ?
Il est donc essentiel de toujours se renseigner et de planifier. Une fois l'investissement déterminé, outre le montant, considérez-le comme une facture. Dès réception de votre salaire, mettez-en une partie de côté pour investir. Sur la chaîne Econoweek, nous avons même évoqué la règle 50-20-30, qui indique un pourcentage idéal pour les dépenses essentielles, les loisirs et les investissements.
Il est également judicieux de rechercher des forums et des services destinés aux femmes. Certaines initiatives visent à promouvoir les discussions sur la finance auprès de ce public. Par exemple, le projet « Invista Como Uma Garota » organise des groupes de discussion en présentiel sur le sujet. Il existe également des options en ligne : Guiabolso, par exemple, animera une diffusion en direct sur le sujet ce mardi 10 mars à 20 h.
Sur le marché, vous trouverez probablement des produits spécialisés, voire un accompagnement. Chez Toro, par exemple, toutes les investisseuses qui s'inscrivent et investissent au moins 5 000 R$ entre le 5 et le 17 mars recevront des conseils exclusifs des conseillères de la plateforme via WhatsApp. C'est une excellente occasion d'obtenir des réponses à toutes vos questions en matière d'investissement.
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